Mes p'tits gestes 0 déchet

Ma salle de bain zéro déchet en 10 étapes !

Quand on se lance dans le zéro déchet, même juste dans sa salle de bain, on est souvent regardé bizarrement. Entre ceux qui t’imaginent vivre comme un hippie, ceux qui te considèrent comme un « bobo » et ceux qui disent « non mais ca te passera », ce n’est pas toujours facile de tenir bon. 

Mais prendre soin de la planète est loin d’être une lubie d’écolo démago ! Le meilleur moyen de préserver notre belle planète bleu est donc, selon moi, d’agir en accord avec ses convictions. Depuis que Jules est né, je fais attention à ma façon de consommer. Et cette volonté de prendre soin de la planète tout en prenant soin de nous s’est renforcée avec la naissance d’Arthur ! 

A la maison, nous avons commencé par nous attaqué à la salle de bain. C’est encore l’endroit le plus facile selon moi. Peut être parce que je ne suis pas une fille ultra féminine, qui se maquille et se dorlote avec 100 produits différents hihi. 

1. Dis bye bye aux bouteilles en plastiques avec les savons et les shampoings solides.

<img src=La fabrication des gels douches et des shampoings liquides représentent 552 millions de bouteilles plastiques jetées TOUS les ans ! Sur ces 552 millions, moins d’1% est recyclé, ce qui fait de ces bouteilles le déchet N°1 de la salle de bain. 

Pour les remplacer, c’est plutôt simple : fais le choix de savon saponifiés à froid et de shampoings solides. Non seulement ils ne génèrent aucun déchet, mais en plus ils sont beaucoup plus doux pour la peau. Parce que les gels douches et les shampoings solides sont vraiment pourrit niveau compo’ : Sulfates, PEG, parabènes, agents de texture, colorants, parfums de synthèses,… La liste des ingrédients à éviter est longue !

Il existe de nombreuses savonneries qui fabriquent du savons et du shampoings artisanalement, aux compositions cleans. Tu as surement un super artisans tout près de chez toi. Par exemple en Franche-Comté il y a Hello my bio. En Bretagne, la savonnerie Aubergine, … N’hésites pas à te connecter au site Couleur savons pour trouver la savonnerie la plus proche de chez toi. 

2. Stop aux dentifrices industriels !

<img src=Non seulement les emballages des dentifrices sont en plastique, impossibles à recycler, mais en plus ils prennent une place de dingue ! Quant à leur composition, mon dieu !!! Si tu prends le temps de lire une étiquette de dentifrice, prépare toi à finir en PLS. 

Tricolsan, microbilles plastiques, édulcorants artificiels, sulfates (encore eux!), fluor, propylène glycole…et ce n’est que la partie visible de l’iceberg ! Vraiment, l’industrie s’est lâchée dans les dentifrices. Heureusement, il existe des solutions écologiques pour prendre soin de ses dents sans pourrir la planète ni sa santé. 

Les bâtons ou la poudre de siwak est une super alternative au dentifrice indus’. Le siwak est une racine d’arbuste (le salvadora persica pour son p’tit nom). Le bâton fait office de brosse à dent et de dentifrice à la fois ! Il est recommandé par l’OMS depuis 1986 ! La poudre du même nom est simplement la racine qui a été broyée très finement. Elle s’utilise directement sur une brosse à dent humide. Vous pouvez trouver très facilement ces produits sur des sites tels que greenweez ou chez Naturae bioty.

Mais si comme moi, tu es ultra maladroit, il vaut mieux éviter les poudres qui risquent à tout moment de finir explosées par terre ! Heureusement, il existe également des dentifrices solides, avec leurs recharges. Leur composition sont la plupart du temps très clean. C’est le cas par exemple des dentifrices menthe extra ou menthe agrume d’Hello my bio. En plus, dans la gamme hello my bio, un dentifrice existe pour les plus petits, sans huiles essentielles, au doux goût de chocolat blanc abricot !!

Et sinon, tu peux aussi te lancer dans la fabrication de ton dentifrice solide ! Un tuto ca te dirais ? Laisse moi un petit commentaire si tu veux que je prépare ça 😉

3. La brosse à dents compostable

Si il existe bien un produit que l’on utilise plusieurs fois par jour, tous les jours de sa vie (enfin je l’espère !!), mais qui n’est absolument pas ZD, c’est bien la brosse à dent ! A raison d’une brosse à dent tous les 3 mois, par personne, cela représente sur une vie plus de 320 brosses en plastique jetées par personne ! 

<img src=Heureusement, aujourd’hui, il existe des brosses à dents en bois. Compostables à hauteur de 95% mais 100% recyclables, elles sont parfaites pour prendre soin de la planète. Et puis, on ne connait pas la quantité de plastique transféré dans l’organisme au moment du brossage de dent, mais je pense que sur une vie, on à vite fait de se faire peur ! 

La plupart des brosses à dents sont fabriquées en bambou moso. Cet essence de bambou à un triple avantage : il n’est pas comestible pour les pandas, mais en plus il ne nécessite que très peu d’eau pour des pousses allant de 60cm à 1 mètre PAR JOUR ! Enfin, il est naturellement bactéricide, ce qui en fait un bon allié quand on sait qu’une brosse à dent passe le plus clair de son temps dans l’humidité. Tu peux en trouver facilement sur mon site internet ou dans les boutiques vracs qui t’entourent. 

Si tu veux absolument une marque de brosse à dent française en bois, sache qu’il existe la brosse à dent bioseptyl. Elle est fabriquée à partir d’hêtre rouge 100% français, issu de forêts éco-gérées. Je trouve l’idée super, mais je trouve triste de devoir couper des arbres qui ont mis plusieurs décennies à pousser, qui ont bu des 100aines de milliers de litre d’eau pour maturer, pour au final finir en brosse à dents. Mais cela n’est que mon avis 😉 

4. Le déodorant solide : gain de place, d’argent et zéro déchet

<img src=A l’image de ses petits copains, le déodorant industriel est loin d’être bon pour la planète… Non seulement de par son emballage très majoritairement en plastique (encore qu’il en existe en verre maintenant mais la bille reste en plastique). Quand on voit la quantité de déodorant qu’on utilise tous les ans, ça en fait des déchets . Mais également de part leurs compositions ! 

Est-ce que tu sais que le déodorant est responsable de la majorité des cancers du sein ??? Ça fait froid dans le dos de se dire qu’on pourrait éviter des traitements de folie et des morts juste en changeant de déo !!

Parmi les déodorants zéro déchet, il existe les déodorants solides, les déodorants crèmes, à condition qu’ils soient en pot en verre et les pierres d’alun dont je te donnerai mon avis en fin de paragraphe. 

Les déodorants solides ont l’avantage de ne prendre aucune place dans tes placards, de ne pas être conditionnés et donc de ne pas générer de déchet. Leurs compositions sont très généralement bonnes chez les fabricants artisanaux. Comme tout, l’industrie surf sur la vague du solide et du ZD. Tu pourras donc surement bientôt trouver des déodorants solides dans les grandes marques. Je t’invites donc à bien regarder leur composition si tu viens à en acheter. Et si tu préfère soutenir de petits producteurs, il y en à surement un autour de chez toi qui en fabrique ! A l’image de Caliquo, Le chaudron à plume, …

Il existe également les déodorants crèmes. Et je t’avoue que c’est mon petit chouchou du moment ! J’adooooore la texture. En plus, il est pratique quand il fait vraiment chaud car il ne suinte pas dans mon sac à main. Je fabrique des déodorants solides que j’aime énormément, mais depuis que j’ai développé mes déodorants crèmes, je suis vraiment contente ! Tu peux en trouvé vraiment pour tous les goûts, avec des parfums divers, avec ou sans huiles essentielles, avec ou sans bicarbonates, … Tu peux trouver des déodorants crèmes chez plusieurs artisans tels que la marque Moly, ou bientôt sur mon site internet !

Enfin, il y a les pierres d’alun. Alors sur cette dernière solution, mon avis est plutôt mitigé. Ce déodorant à pour avantage d’être 100% naturel. Mais il est composé d’alumine qui reste la cousine de l’aluminium. De nombreuses études appellent à la prudence. Dans le doute, je préfère les éviter. 

Et si parmi toutes ces propositions, rien ne te convient, le mieux reste encore de le faire toi-même ! Une goutte d’huile essentielle de palmarosa dans un peu d’huile de cameline sous l’aisselle et le tour est joué ! 

5. Les crèmes par milliers ne sont pas utiles !

Aaaaaaah, nous les filles ! Je crois que notre plus grand effort à faire niveau ZD, c’est bien sur le nombre de pots de crèmes que l’on a ! Crème de jour, crème de nuit, crème anti-ride, crème hydratante, crème nourrissante, crème après rasage, crème plaisir, crème ceci, crème cela…

Qu’est ce qu’il est fort le lobby cosmétique pour nous faire croire que si nous n’avons pas une crème pour chaque zone de notre corps, nous sommes perdues ! Mais que nenni. Promis, une ou deux crèmes peuvent largement suffire à faire du bien à tout ton corps. C’est une fausse idée de croire qu’une crème pour le visage ne peux pas servir pour les mains et qu’une crème pour réparatrice ne peux pas être utilisée au quotidien. Pas besoin de créer des déchets par milliers juste pour faire plaisir à l’O**al ou à N**bé. Car la plupart sont dans des bocaux ou des pots en plastique, pas du tout du tout ecofriendly. 

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Choisi une bonne crème, de préférence pauvre en eau et riche en actifs, conditionnée dans un pot en verre. Ce ne sont pas les artisans qui en fabriquent qui manquent. Au coeur des racines fabrique par exemple de petites merveilles qui te plairont j’en suis certaine. Et si tu cherche une crème réparatrice, notre crème sans souci fera le job finger in the noze !

Bien sûr, tu peux fabriquer toi même ta crème en fonction de ton type de peau ! Je te proposerai dans un futur poste quelques idées de recette. 

6. Fini le démaquillant…

<img src= » width= »196″ height= »127″ />Enfin non, mais choisis en un qui préserve notre belle planète. Comme pour les autres produits de la salle de bain, le démaquillant génère pas mal de déchet ! Oui, nous les filles, on aime encore bien se maquiller, enfin pas moi, mais je suis une femme spéciale. Mes soucis d’eczéma ne m’ont pas permis de me maquiller plus jeune et aujourd’hui, je suis plutôt contente de voir que ma peau est belle parce qu’elle à pu respirer. Mais, il existe maintenant des marques de maquillage sympa qui feront surement l’objet d’un article un jour. 

Bon mais quand on se maquille, il faut bien se démaquiller ensuite ! CQFD. Et les démaquillants sont nombreux sur le marché. En petite ou grosse bouteille, eau, crème, lait, biphasé, … Bref il y en a pour tous les goûts… sauf celui de la planète ! Parce que c’est presque toujours conditionné dans des bouteilles en plastique…

Bien sûr, il y a des démaquillants zéro déchet ! Déjà, les démaquillants solides. J’adore le principe, parce que ca change des laits et lotions traditionnels. Et puis on peut leur donner une forme ludique qui ravie la grande enfant que je suis. Bon je n’en utilise pas, mais plusieurs marques en proposent : lamazuna, les savons de joya, …

Mais les huiles végétales restent pour moi l’idéal ! Parce que déjà on les utilise aussi en cuisine pour la plupart, mais parce qu’elles sont douces pour la peau. Les rares fois où je me maquille, j’utilise de l’huile de jojoba ou de l’huile de colza et je les achète toujours en pots en verre.

7. Oui aux cotons réutilisables

<img src= » width= »200″ height= »200″ />Un peu le meilleur ami du démaquillant, le coton est très présent dans les salles de bain. En moyenne, une femme utilise 2100 petits cotons par an. Quand on sait à quel point la culture du coton est gourmande en eau (10.000 litres pour 1 kilo !!) et en pesticides (24% des pesticides mondiaux sont utilisés pour la culture du coton), on comprend qu’il est urgent de s’en débarrasser !

Les cotons lavables sont donc une super alternative. Bien sûr, ils restent en coton, ou en bambou, mais ils ne sont pas jetables ! Un coton lavable peut être utilisé jusqu’à 10 ans avant d’être remplacé. C’est quand même un geste plutôt sympa comparé à un coton à usage unique. En plus, ils sont tout doux, plutôt fun et parfois même tu peux choisir leur forme, leur taille et leur motif !

De nombreuses couturières se sont lancées ces dernières années dans le ZD. Il y en a vraiment dans tous les coins de la France. Mes petites chouchoutes sont Lunice création et Fil art noga qui proposent des accessoires personnalisables. 

8. Bye les cotons-tiges 

Je ne t’apprends surement pas que la principale cause de pollution des océans est le plastique que nous consommons et notamment les coton-tige !

En 2016, l’association Surfrider a mené une étude et à dénombré le nombre de coton-tige ramassés durant sa célèbre  « Initiatives Océanes ».  L’association de préservation des océans à compté pas moins de 16 000 coton-tige sur les 5 sites concernés par l’étude. Pour te donner une idée, c’est plus de 3 fois la hauteur de la tour Eiffel si on les mettait bout à bout !

Ces petits bâtonnets ouatés sont dans le top 10 des déchets retrouvés sur les plages. Il est donc important de lutter contre leur utilisation au quotidien. Oui, mais me diras-tu, comment je fais moi sans mon coton-tige ? Et bien il existe plusieurs alternatives, heureusement :

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  • Le lavage à l’eau. Son principal avantage, c’est qu’il ne coûte rien. Tu peux profiter de ta douche quotidienne pour prendre soin de tes oreilles. Un petit peu d’eau sur une lingette lavable et tu lave l’entrée de ton oreille. Le tour est joué !
  • L’oriculis. Si tu as tendance à avoir une grosse production de cérumen, le lavage à l’eau n’est peut-être la solution qu’il te faut. Ses avantages sont nombreux ! C’est d’ailleurs la méthode que moi j’ai choisi. Premièrement parce qu’il me permet de retirer le cérumen à l’entrée de mon oreille sans que je sois tentée d’aller trop loin comme j’avais tendance à le faire avec les coton-tige. Ensuite, il est top car en bambou et donc 100% biodégradable ! Troisièmement, il est tout petit ! Il ne prend absolument aucune place dans la salle de bain ! Un oriculis par personne et c’est tout ! Enfin, quand tu l’as, tu l’as ! Pas besoin d’en acheter des 100aines par an ! A moins que tu ne sois maladroit et que tu le brise, ton oriculis t’accompagneras de très nombreuses années. Tu peux facilement te procurer un oriculis dans une boutique vrac ou bio près de chez toi. J’ai même vu certaines grandes surfaces en vendre. Sinon, tu peux également en trouver sur internet juste ici
  • Le coton-tige lavable. Alors là, personnellement je suis mi-figue mi-raisin. Effectivement, il ressemble à un coton-tige en tout point. Par contre, il est en plastique… Alors certes il est beaucoup plus durable que les coton-tige à usage unique, mais ils polluent malgré tout… Il reste une alternative envisageable si vraiment tu veux conserver la forme du coton-tige habituel. Tu peux en trouver dans certaines boutiques vrac ou sur internet comme sur le site d’Ocean respect par exemple.

9. Clap de fin pour les serviettes hygiéniques et tampons cracra

Alors là, les filles ce sujet est pour nous ! Les règles, c’est vraiment une plaie déjà de base… Ne nous mentons pas, les douleurs qui reviennent tous les mois, l’impression que tout le monde autour de toi est au courant que tu es dans la « mauvaise période du mois », les migraines, … C’est déjà pas super cool. Mais on ajoute à ça un tampon qui te gène, qui glisse et qui risque de te tuer ! (oui oui, le choc toxique est mortel !). Ou une serviette trop épaisse, qui bouge, qui se glisse là où on aimerait qu’elle n’aille jamais, qui fuit parfois, … 

Vraiment, il faut faire quelque chose ! D’autant plus que toutes ces protections sont autant de déchets non recyclables, qui polluent souvent les mers et les océans. Et là, c’est parti pour le fun en fonction de tes envies ! 

  • <img src= » width= »162″ height= »167″ />Les serviettes hygiéniques lavables (SHL) : elles sont super si tu es une adepte des serviettes hygiéniques. Elles se placent de la même façon qu’une serviette classique. C’est la première méthode green que j’ai adopté, après la naissance de Jules. J’étais allergique à toutes les protections du commerce, et maintenant que je sais ce qu’on y trouve (chlore, parfum, …) ca ne m’étonne pas ! Le coté + c’est qu’elles sont faciles à changer. Elles ne changent pas tes habitudes et elles sont souvent personnalisables si tu les fais faire par une couturières. Leur design est 1000 fois plus sympa que les serviettes jetables ! J’aime bien celle du site Dans ma culotte. Et si tu sais coudre, il y a de très nombreux patrons sur pinterest ! Les petits – : il faut les faire tremper avant de les laver et quand on est en extérieur, il faut prévoir le rechange et un petit sac hermétique pour stocker celle qui est sale.
  • <img src= » width= »161″ height= »161″ />Les cups ont été pour moi une véritable révélation ! Même si j’adorais les SHL, j’étais toujours inconfortable quand il fallait les changer alors que je n’étais pas chez moi. Du coup, quand les cups ont fait leur arrivée sur le marché, je me suis lancée ! Et quel bonheur ! Bon, il faut se l’avouer, il faut être à l’aise avec son corps. Car cette cup, il faut bien la positionner et tu vas devoir te connaitre un minimum. Au début ce n’est pas très simple. Mais quand tu as le coup de main, c’est génial ! Elles existent souvent en 2 tailles : S pour les personnes n’ayant pas eu d’enfant et L pour les mamans. Je crois même en avoir vu en XL. Les petits – : la cup doit être changée (ou lavée) toutes les 6h. Du coup, si tu à un sommeil de plus de 6h, il te faudra une autre méthode de protection pour la nuit.  Moi, j’ai commencé par une cup facile à retirer de la marque Yuuki puis j’ai opté pour la cup Lunéale V2 qui est franchement hyper agréable.
  • <img src= » width= »161″ height= »144″ />Les culottes menstruelles. Elles, depuis la naissance d’Arthur, elles sont mon petit bonheur ! Parce qu’honnêtement, en sortie de couche, mettre un cup relève du défi. En plus, le retour de couche est souvent très abondant et les accidents de débordement de la cup arrivent vite. Du coup, j’ai investi dans des culottes menstruelles Lily Basic. J’avais déjà fait l’expérience d’une vente sponsorisée sur facebook, mais quelle idiote : taille trop serrée, très mauvaise absorption, … Mais avec la culotte Lily Basic, ce n’est pas la même expérience ! Déjà, elles sont super confortables, elles s’adaptent à toutes les morphologies et leur qualité d’absorption est géniale. Vraiment, cette marque m’a réconcilié avec la culotte menstruelle. Du coup, quand j’ai la flemme de mettre la cup, j’enfile ma culotte ultra discrète et le tour et joué !

10. Les rasoirs de sûreté et les blaireaux ont tout juste 

<img src= » width= »225″ height= »300″ />Dernier poste de la salle de bain qui coûte ultra cher et pour toi et pour la planète, j’ai nommé : Le rasoir jetable ! Depuis 1975 et sa création par BIC, la mode du rasoir jetable à pris place dans nos salles de bain pour ne plus s’en déloger ! Qui n’a pas eu un jour un magnifique rasoir jaune orange 1 lame qui t’arraches plus la peau qu’il ne rase les poils ? Et là ou l’industrie est excellente, c’est qu’on arrive à te vendre le MEME rasoir que celui d’un homme, coloré en bleu, rose ou vert, 3 fois le prix du gris. Tout ça parce qu’il est pour toi, madame ! 

Et son impact pour la planète n’en parlons pas ! Ou plutôt si, parlons en ! L’entreprise BIC vend à elle toute seule 11 millions de rasoirs jetables par jour ! Tu imagine le carnage pour la planète ! Tout ce plastique qui ne servira que pour 1 ou 2 rasages… Car oui, après bonjour les plaques rouges et les boutons ! 

Et c’est là que le retour au bon sens doit se faire. Parce que si tu y réfléchis bien, combien de temps ton grand-père gardait-il son rasoir ? Une vie ! J’ai même encore celui qu’utilisait mon papy et je peux te dire qu’il est en excellent état alors qu’il l’avait eu à 20 ans ! 

Le rasoir de sûreté est la meilleure des alternatives au rasoir jetable. Déjà, il est beaucoup plus efficace, il est ultra résistant et il est zéro déchet. Mais en plus, il est quand même plus classe dans ta salle de bain ! Car les rasoirs de sûreté ont un design vraiment soigné et quelque soit ton style, tu trouveras celui qu’il te faut. La seule chose qui soit « jetable » dans ce rasoir, ce sont les lames. Et encore ! Car elles sont pour la plupart recyclables. 

Et comme on était très zéro déchet sans que ce soit un effet de mode à l’époque de nos grand parent, tu peux t’en inspirer en n’achetant plus de mousse à raser dans une belle bouteille tout alu. Préfère, comme papy, la mousse à raser solide et un blaireau pour l’appliquer ! 

Et voila mes petits conseils pour une salle de bain zéro déchet mais ultra fun malgré tout!

J’espère que tu as apprécié cet article ! N’hésites pas à me laisser un commentaire pour réagir.

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